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La campagne céréalière au Maroc a battu cette année un record absolu de 115 millions de quintaux (qx), soit près de 5% au dessus des prévisions initiales, a annoncé mardi 28 juillet, le ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime.
L’essentiel de cette production s’est concentré dans les plaines de Doukkala-Abda, Chaouia et El Haouz qui ont généré à elles seules 45% de la récolte nationale au titre de la campagne 2014-2015. Avec plus de 16,7 millions de quintaux, Doukkala a réalisé la plus importante production la au niveau régional,.
La moisson est dominée en grande par le de blé tendre (56 millions de qx), suivi par l’orge (35 millions de qx) et le blé dur (24 millions de qx).
La production record a été dopée par une nette amélioration du rendement qui a atteint une moyenne de 21,4 qx à l’hectare. La production des trois céréales a progressé respectivement de 49, 21 et 30% par rapport à la précédente campagne.
L a récolte a été stimulée par des conditions météorologiques très favorables, caractérisées par une excellente répartition des pluies dans le temps et l’espace. La présente campagne agricole a enregistré un cumul pluviométrique national de près de 348 mm, en augmentation de 15% par rapport à une année normale et de 26 % par rapport à la campagne précédente (2013/14). Y ont également contribué d’autres facteurs dont notamment les efforts consentis au niveau de la mécanisation agricole (environ 7 tracteurs pour 1000 ha en 2014/15, contre 5 en 2007/08) et de la commercialisation des semences sélectionnées (environ 1,4 million qx contre 549.OOO qx en 2007/08).
En plus, les températures enregistrées au cours de la période de croissance des cultures ont affiché des niveaux cléments, hormis des pics enregistrés fin octobre (25°C contre 20°C en année normale) et début février (6,7°C contre 12°C en année normale) ce qui a assuré de très bonnes conditions de maturations des cultures céréalières.
Avec cette production record de céréales, la croissance économique dans le royaume, devrait grimper de quelques points, car le secteur agricole a toujours tiré à la hausse cette croissance.
