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«Le Salon du cheval d’El Jadida figure parmi les événements équins les plus connus dans le monde, a déclaré lundi la cérémonie d’ouverture du Salon, le ministre marocain de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch.
Ce salon «représente une vitrine ouverte sur notre riche patrimoine culturel lié au cheval», a souligné le ministre, affirmant que «l’évolution remarquable de cet événement revenait en premier lieu à la Haute volonté de SM le Roi Mohammed VI qui entoure cette manifestation de sa Haute attention et de son suivi».
Organisée du 15 au 20 octobre 2019, sous le thème «Le cheval dans les écosystèmes des Marocains», cette 12ème édition met à l’honneur les races nationales, notamment le barbe et l’arabe-barbe qui constituent un élément clé dans les écosystèmes au sein desquels ils évoluent.
«Un tel événement est l’occasion d’exprimer le profond attachement des Marocains à cette noble créature qu’est le cheval, mais aussi au développement des activités et métiers équestres au Maroc» a déclaré Aziz Akhannouch, ajoutant que le salon du cheval d’El Jadida constitue également, une plate-forme d’échange incontournable pour les professionnel et les autres intervenants dans le secteur équin.
Dans le cadre de sa stratégie nationale pour le développement de la filière équine, le Maroc projette de valoriser de façon durable le rôle participatif du cheval dans l’économie nationale et de faire de cette filière un moteur de croissance économique et sociale.
Grâce à cette stratégie, le nombre de naissances équines annuelles chez les cinq principales races a pu augmenter à raison de +31% entre 2011 et 2018, pour finalement s’établir aujourd’hui à 4.300 naissances avec une nette amélioration de la qualité génétique. Le nombre de chevaux barbes a également plus que doublé passant de 800 à près de 2.000 au cours de la même période.
Par ailleurs, le nombre d’emplois directs et indirects générés par la filière cheval au Maroc est estimé à plus de 30.000 emplois en 2018, contre 6.500 seulement en 2009.
La filière équine qui contribue à hauteur de 0,6% au PIB national, génère actuellement un chiffre d’affaires de 6 milliards de dirhams, contre 3,4 milliards en 2007.
