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L’Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA) a lancé un projet de plantation et d’entretien arboricole d’arganiers sur une superficie de 400 hectares, dans la province de Tiznit au cercle de Tafraout, pour un coût de 9 millions de DH (MDH).
La réalisation de ce nouveau projet s’étalera sur 36 mois, dans le cadre du programme Développement de l’arganiculture en Environnement Dégradé (DARED) et à travers une approche participative associant les bénéficiaires à toutes les phases d’exécution, rapporte le quotidien Aujourd’hui Le Maroc dans sa livraison de ce vendredi 7 août.
Le programme DARED cofinancé par le Green Climate Fund (GCF) et l’Etat Marocain, consiste en la plantation de l’arganier sur les terrains privés, situés dans toute la Réserve de biosphère d’Arganier faisant partie de la zone d’action de l’ANDZOA.
L’objectif étant de soutenir les efforts du gouvernement dans le cadre du Plan Maroc Vert (PMV), pour soulager la pression sur les zones de l’arganeraie et améliorer les conditions de vie des populations en augmentant leurs revenus et en renforçant leur résilience à travers la diversification de leurs activités.
En détail, le programme «DARED» s’articule autour de quatre principaux axes, ajoute le quotidien. Il s’agit notamment de la mise en place de projets d’Arganiculture et l’augmentation de la production des fruits d’arganier sur 10.000 ha de terres privées.
Cet axe comprend également la mise en œuvre au sein de la chaîne de valeur d’une meilleure approche pour la gestion de la production des fruits après la récolte, ainsi que la transformation, la commercialisation et l’amélioration de la gestion des sols et de l’eau.
Quant au deuxième axe, il porte sur le lancement d’initiatives soutenues pour la valorisation des produits liés à l’arganier afin de réduire la pression sur les zones forestières de l’arganier et la création d’activités qui sont moins dépendantes de la forêt de l’arganier et de la ressource en eau. Les troisième et quatrième axes concernent respectivement, le renforcement des capacités des acteurs institutionnels et communautaires et la consolidation des outils de gestion des connaissances et de partage de l’information.
