Les autorités néerlandaises ont annoncé ce mercredi 1er février, la découverte d’un cas de vache folle sur leur territoire, assurant néanmoins, que le virus n’est pas entré dans la chaîne alimentaire et n’a donc pas infecté des humains.
La bête, âgée de huit ans, était atteinte par une souche «atypique» d’encéphalopathie bovine spongiforme, connue sous le nom de «maladie de la vache folle», a précisé mercredi l’exécutif néerlandais.
L’animal contaminé «n’a pas pénétré la chaîne alimentaire et ne pose pas un problème de sécurité alimentaire» pour les consommateurs, a assuré le ministre néerlandais de l’Agriculture, Piet Adema.
Il a en outre assuré que les services vétérinaires compétents ont isolé l’élevage contaminé, qui se trouve dans la province d’Hollande-Méridionale, et cherchent à présent, l’origine de l’infection.
La forme «classique» de cette maladie, potentiellement létale pour les humains, se propage par le biais des farines animales contenues dans les aliments des bovins, si celles-ci sont contaminées par une ou des carcasses d’animaux malades.
La forme «atypique» de la même pathologie, qui est moins dangereuse pour les humains, survient sporadiquement chez des animaux plus âgés.
La «maladie de la vache folle» peut provoquer chez les humains, après consommation de viande ou abats de bovins, la maladie de Creutzfeldt-Jakob, une pathologie neurodégénérative létale.