Océans : La BM mobilise les fonds pour sauver les océans du déclin

La Banque mondiale mobilise les fonds pour sauver les océans du déclin. La surpêche, la dégradation des fonds marins et de l’eau et la réduction de l’habitat océanique, autant de sujets qui préoccupent de plus en plus les experts et scientifiques de par le monde. Pour redresser la situation, la Banque mondiale avait lancé en février dernier, l’idée d’un « Partenariat mondial pour les océans » (PMO), destiné à lever 1,5 milliard de dollars sur cinq ans. A l’occasion de la tenue du 20 au 22 juin, du  sommet de Rio sur le développement durable, la vice-présidente de la BM pour le développement durable, Rachel Kyte
a annoncé que plus de 80 pays, organisations et entreprises soutenaient la démarche de la Banque mondiale. Certaines des plus grandes entreprises acheteuses de fruits de mer au monde, comme Gorton’s, Icelandic Group ou High Liner Foods, ainsi que le géant des croisières Royal Caribbean Cruises, ont notamment adhéré à ce partenariat. L’Australie, l’Islande, Monaco, la Norvège, la Corée du Sud font aussi partie des pays adhérents.
Aujourd’hui, a-t-elle assuré, « tout le monde se rend compte de l’intérêt qu’il y a, à participer à un partenariat visant à inverser le déclin de nos océans », précisant  que jusqu’à présent, 13 pays, 27 organisations de la société civile, 17 entreprises du secteur privé et associations, sept institutions de recherche, 5 agences de l’Onu, sept organisations régionales et multilatérales et sept fondations privées soutiennent le PMO. En lançant cette initiative lors d’une conférence sur les océans à Singapour, le président de la BM, Robert Zoellick espérait qu’a travers ce partenariat, son institution réussira à renforcer la lutte contre la surpêche, la dégradation des fonds marins et de l’eau et la réduction de l’habitat océanique.
Il avait fixé plusieurs objectifs pour la décennie à venir, dont la reconstitution de la moitié des stocks de poissons et le doublement des réserves marines (2% des mers actuellement contre 12% des terres).
Dans un premier temps, le « Partenariat mondial pour les océans » s’engage à lever au moins 300 millions de dollars affectés à son fonctionnement et à la coordination, puis 1,2 milliard pour la réalisation de projets concrets. De grands défis attendent donc d’être relevés par la Banque mondiale et les partenaires qui se sont associés à son initiative. Compte tenu des enjeux économiques et des intérêts des professionnels, la bataille s’annonce d’emblée très difficile à mener mais pas impossible.

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