La découverte depuis début septembre de pas moins huit carcasses de baleines sur les plages Ouest du Ghana a provoqué une levée de boucliers chez les militants de Greenpeace.
L’ONG spécialisée dans la protection de l’environnement somme les autorités du Ghana de révéler les causes et circonstances de « la mort mystérieuse » de ces mammifères marins ayant échoué près des côtes ghanéennes.
Dans un communiqué rendu public à Dakar, Greenpeace demande aux autorités du Ghana de « mettre en œuvre tout ce qui est en leur pouvoir pour que lumière soit faite sur cette catastrophe écologique ».
Les médias locaux ont imputé la responsabilité de la mort des cétacés, aux installations pétrolières ghanéennes off-shore, mais un groupe de défense de l’environnement et la commission ghanéenne des pêches ont déclaré de concert qu’aucune preuve n’allait pour l’instant dans le sens de cette hypothèse.
Le groupe de défense de l’environnement les «Amis de la Nation», qui réclame une enquête officielle, fait état de la mort de 16 baleines sur les côtes ghanéennes de 2009 à début septembre 2013, un bilan sans précédent.
Cette catastrophe écologique est une preuve supplémentaire que « nos océans traversent une crise sans précédent, aux causes nombreuses, entre autres, la surpêche, l’exploitation pétrolière et pollution et aux conséquences incommensurables sur la santé des écosystèmes marins et le bien-être des communautés qui en dépendent », déplore cette ONG.
Pour Greenpeace des océans sains sont indispensables à la préservation de la biodiversité marine, car ils constituent avec leur faune et leur flore, une source de sécurité alimentaire et offrent des moyens de subsistance à des milliers d’habitants des zones côtières dans les pays de l’Afrique de l’Ouest.