La production des céréales au Maroc est estimée pour la campagne agricole 2013/2014, à 68 millions de quintaux (Mqx), dont 37 Mqx de blé tendre, 17 Mqx d’orge et 14 Mqx de blé dur.
Le volume de production de ces trois principales céréales, accuse cette année une baisse de 30 % en comparaison avec le record de production de 97 Mqx enregistré en 2012-2013. Cette baisse de production, le département de l’agriculture l’impute essentiellement au faible taux de pluviométrie enregistré dans plusieurs régions agricoles du Royaume. Au titre des prévisions du Plan Maroc Vert (PMV), le département de tutelle tablait sur une production de 70 Mqx durant la campagne 2013-2014.
Malgré cette régression, le ministre de l’agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch a qualifié d’encourageants les résultats de l’actuelle campagne agricole, dont la production de céréales a atteint un niveau jugé bon compte tenu des niveaux de précipitations limités mais bien réparties dans le temps.
Dans une déclaration au terme d’une réunion consacrée aux performances « provisoires » de l’actuelle campagne agricole, Aziz Akhannouch a également exprimé son satisfécit pour les résultats d’autres filières du secteur agricole. La production des légumineuses a progressé de 6% grâce à de meilleurs rendements. La production des cultures des plantes sucrières, de l’olivier, de l’amandier ou du pommier a atteint un bon niveau.
Au niveau des exportations, la filière des agrumes a enregistré un niveau record avec une progression de 50% en comparaison avec la précédente campagne. En revanche, les exportations de primeurs ne se sont améliorées que de 10% avec un volume de 843.000 tonnes.
Le ministre a par ailleurs, annoncé la mise en place par le gouvernement d’une série de subventions destinées aux plantations d’arbres fruitiers, de l’arganier, du palmier dattier, ainsi que pour la replantation des vergers de rosacées. Ces mesures incitatives, a-t-il dit, ont été programmées pour encourager les investissements dans le domaine agricole.
Concernant le secteur de l’élevage, le ministre a précisé que des améliorations génétiques ont accéléré la multiplication des espèces bovines, permettant par ricochet de maintenir la production des viandes rouges à un niveau stable.