Pêche maritime-Aquaculture: Bouaida à Tokyo pour booster la coopération avec le Japon

La coopération entre le Maroc et le Japon dans les secteurs de la pêche maritime et de l’aquaculture était au centre des entretiens, qu’ont eus les responsables nippons avec la Secrétaire d’Etat marocaine chargée de la pêche maritime, Mbarka Bouaida qui effectue une visite de travail du 6 au 8 février au Japon.

Mme Bouaida accompagnée de la directrice de l’Agence nationale de développement de l’aquaculture (ANDA), Majida Maarouf, et l’ambassadeur du Maroc à Tokyo, Rachad Bouhlal, a tenu à ce sujet, des réunions avec plusieurs hauts responsables nippons.

La délégation marocaine s’est rendue à Tokyo, pour s’informer sur le savoir-faire des Japonais en aquaculture et en industrie de la pêche et approfondir la collaboration bilatérale dans ces domaines, indique un communiqué de l’ANDA.

Durant son séjour au Japon, Mme Bouaida a également évoqué avec le ministre japonais de l’agriculture, des forêts et de la pêche, Ken Saito, les moyens de la coopération entre le Maroc et le Japon dans les deux secteurs de l’aquaculture et de l’industrie de la pêche maritime.

Pour information, les unités aquacoles opérationnelles au Maroc ont produit en 2016, un volume global de 510 tonnes, essentiellement des huîtres et le loup-bar pour une valeur marchande de 21 millions de DH contre une production moyenne de 400 tonnes/an entre 2011-2014 et une valeur d’environ 20 millions de DH.

Selon une récente étude de la Direction des études et des prévisions financières, en partenariat avec l’Agence nationale de développement de l’aquaculture, cette production dominée par deux espèces, huîtres (65%) et le loup-bar (35%), est destinée principalement au marché national pour alimenter la grande distribution et les marchés de l’hôtellerie et de la restauration.

A ce jour, l’ANDA accompagne une vingtaine de projets aquacoles dont la capacité de production dépasse les 3.000 tonnes, en plus d’une écloserie de coquillages d’une capacité de production de 50 millions de naissains d’huîtres et de 10 millions de naissains de palourdes.

En février 2016, le premier projet conchylicole intégré au Maroc, porté par le groupe AZURA, a été inauguré par le Roi Mohammed VI à Dakhla. Ce projet d’un coût estimé à 90 millions de DH, comporte une écloserie de deux hectares et une zone de pré-grossissement sur filière (20 ha), en plus d’un parc à Palourdes (200 ha) et d’un parc à huîtres (16 ha). Il devrait contribuer à terme, à la production de 970 tonnes d’huîtres, de palourdes et d’ormeaux.

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