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L’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture (ANDA) vient de dévoiler un nouveau plan d’action pour l’exercice 2016, visant à promouvoir le secteur de l’aquaculture et booster l’investissement dans cette filière. Les professionnels espèrent que cette fois-ci, ce sera le bon, car jusqu’à cette date, la jeune agence piétine encore et se trouve toujours à son stade embryonnaire.
Décliné à l’occasion de la 6e session du Conseil d’administration de l’agence, qui a été présidé par la secrétaire générale du département de la Pêche maritime, Zakia Driouich, ledit plan s’articule selon un communiqué de l’ANDA, autour de quatre axes jugés stratégiques. Il s’agit notamment le développement de l’ingénierie aquacole, la promotion et l’accompagnement des investissements dans les projets aquacoles, ainsi que l’optimisation et le perfectionnement des systèmes d’information et des ressources financières.
Le Conseil d’administration de l’Agence qui s’est penché sur l’état d’avancement de l’élaboration du code de l’aquaculture, a également passé en revue les voies et moyens de la mise en œuvre des plans d’aménagement des espaces aquacoles d’Agadir et des sites situés au bord de la Méditerranée.
Durant les exercices 2014 et 2015, rappelle la même source, l’ANDA a lancé plusieurs projets pilotes, dont le lancement des travaux de construction d’une écloserie marine nationale de poisson dans la zone de Tahaddart, relevant de la préfecture de Tanger-Asilah, ainsi que l’installation de fermes aquacoles d’élevage d’algues et de moules respectivement au niveau de la lagune de Marchica et à Ras Kebdana près de la ville de Nador sur la rive sud de la mer Méditerranée.
