Lancement à Azilal de la 2è phase du projet de culture du safran pour un coût de 26 MDH

La deuxième phase du projet de développement de la culture du safran d’un coût global estimé à 26.250.000 Dirhams vient d’être lancée dans la commune d’Aït Bou Oulli située à 80 km de la ville d’Azilal, relevant de la région de Beni Mellal-Khénifra perchée sur les montagnes du Moyen Atlas.

Le projet d’expansion des safranières dans cette région du Royaume, est appelé d’après les responsables locaux, à créer des opportunités d’emploi pour les jeunes, à développer et diversifier les produits agricoles dans la province d’Azilal et à améliorer le revenu et les conditions de vie des agriculteurs.

Ce projet consiste en la plantation de près de 350 hectares de terres agricoles en safran au profit de 1.700 agriculteurs originaires des communes de la région, notamment celles de Tabanet, Zaouiat Ahansal, Aït Bou Oulli et Anerki. Quelque 2.460 agriculteurs ont déjà bénéficié d’un lot de 200 tonnes de bulbes de safran au cours de la dernière campagne agricole.

Le financement du projet est assuré par une contribution du Conseil régional de Beni Mellal-Khénifra à hauteur de 15.000.000 DH, de la direction régionale de l’Agriculture (8.550.000 DH), du Conseil provincial d’Azilal (1.000.000 DH), l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) avec 1.000.000 DH et les conseils collectifs concernés avec 50.000 dirhams pour chaque groupe, soit un total de 700.000 DH.

Dans le cadre de ce partenariat, une Maison du safran a vu le jour au Centre-ville d’Azilal, avec pour mission de soutenir les coopératives agricoles au niveau de la commercialisation du safran dans les meilleures conditions surtout que cette culture est fort adaptée aux conditions climatiques et édaphiques (nature du sol) de la région.

L’or rouge, l’épice la plus chère au monde et très prisée par les chefs étoilés et les laboratoires des produits cosmétiques et médicinaux. Le safran a une forte valeur ajoutée et est très sollicité malgré son prix élevé aussi bien sur le marché national qu’à l’étranger.

Avec une production de 6,8 tonnes en 2018 pour une superficie d’environ 1800 hectares, le Maroc est le quatrième producteur mondial de safran après l’Iran qui est de loin le plus gros producteur, avec 180 à 185 tonnes par an, l’Inde et la Grèce.

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