Flambée des prix du poisson et de la volaille à la grande stupéfaction des consommateurs

poisson-prix-elevesLes prix du poisson, toutes espèces confondues et malgré leur abondance, ont connu en ce mois de Ramadan, une hausse vertigineuse à l’instar des prix des produits avicoles (œufs et viandes blanches) à la grande stupéfaction des consommateurs aux revenus limités.

Dès le début du mois de Ramadan, les prix de plusieurs variétés de poisson y compris la sardine, connue d’habitude par ses bas pris, ont doublé, voire même triplé et en tête de liste des produits les plus chers dont notamment les crustacés.

Ainsi, si les sardines se négocient au détail entre 20 et 30 DH le kilo, les crevettes se vendent entre 120 et 180 DH le kilo! Entre ces deux extrêmes, toutes les autres variétés s’inscrivent à la hausse: le calamar est à 160 DH, la sole et le merlan à quasiment 100 DH, la courbine et le congre (al farkh) sont écoulés respectivement à pas moins de 90 et 80 DH le kilo et ne parlant des espèces nobles comme le homard, la langouste et la crevette royale qui sont exposés à des prix inabordables pour les petites bourses, dépassant les 200 Dh le Kilo.

La flambée des ces prix touche même la vente en gros au niveau des mareyeurs et des petites barques de la pêche côtière et artisanale, pour les pêcheries marocaines surtout de la zone sud, sont parmi les zones maritimes les plus poissonneuses au monde avec un littoral marocain qui s’étend sur plus de 3500 KM, dont 512 km sur le flanc méditerranéen et 2 934 km sur la façade de l’Océan Atlantique.

Le comble, tout récemment les médias marocains ont révélé l’introduction dans le pays, d’une grosse quantité de poisson surgelé, dont une partie est périmée, a été importée de Chine et elle a été stockée à Casablanca par des commerçants sans scrupules pour être écoulée sur les marchés des grandes villes du royaume.

La hausse en flèche des prix du poisson et autres fruits de mer est souvent amplifiée par la spéculation et la multiplication des intermédiaires à l’amont comme à l’aval du circuit commercial avant de parvenir jusqu’à la table du consommateur. En l’absence d’associations de défense des consommateurs et de tout contrôle des autorités publiques compétentes pour réguler la tarification, c’est finalement le citoyen qui paie le prix fort de cette spéculation et des surenchères des intermédiaires qui fixent à leur guise, les prix du poisson et autres produits alimentaires en veillant à s’offrir une confortable marge bénéficiaire.

Pour les autorités publiques les prix sont fixés selon la loi de l’offre et de la demande mais pour le consommateur c’est plutôt la loi de la jungle ou la loi du plus fort qui prime sur le marché.

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