Les oasis du Maroc sont de plus en plus menacées de disparaître en raison du réchauffement climatique et du tarissement des sources d’eau avec la persistance de la sécheresse.
Depuis les années 1980 l’avancée des dunes de sable est en constante progression dans certaines régions du Maroc, notamment de l’oriental et du sud-est, ,où des centaines de palmiers dattiers sont décimés chaque année par la canicule et les vagues de chaleur répétitives qui affectent gravement les nappes phréatiques et les sources d’eau dans les espaces oasiens.
Certaines de ses régions qui étaient réputées être, par un passé non lointain, des terres agricoles fertiles, ont été transformé par les longues périodes de sécheresse, l’avancée des sables et l’exode rural, en des terres quasiment arides et sablonneuses.
L’impact des changements climatiques offre un spectacle désolent dans ces régions qui constituaient pendant des siècles, un véritable rempart contre l’avancée du désert, à telle enseigne qu’aujourd’hui, le Maroc aurait perdu les 2/3 de ses oasis en un siècle.
C’est dans ce contexte que le Maroc s’apprête à présenter à la COP22 qui se tient du 7 au 18 novembre à Marrakech, un plan d’action pour la sauvegarde de ces écosystèmes sous le slogan : «l’Oasis durable».
Une restructuration prévue dans le cadre du Plan Maroc Vert (PMV), lancé en 2008 pour la réorganisation du secteur agriculture et qui comporte un ambitieux programme de plantation qui a pour objectif de porter le nombre de palmiers dattiers de 6,6 millions unités actuellement à 8 millions en 2020.
Cette filière des dattes est l’épine dorsale de l’économie des zones oasiennes en termes de revenus et d’emplois.