Un séminaire à Casablanca pour débattre de l’abattage des volailles


Les
avancées et es défis à relever au niveau de toutes les chaînes de production de volailles et produits dérivés au Maroc, ont été au centre des débats d’un séminaire organisé ce jeudi 22 décembre à Casablanca, sur le thème :«Abattage des volailles : Situation et perspectives».

Organisée par la Fédération Interprofessionnelle des Secteurs Avicoles ( FISA) et l’Association Nationale des Abattoirs Industriels Avicoles (ANAVI) en collaboration avec la Direction Régionale de l’Office National de sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA) de Casablanca-Settat, cette rencontre a permis aux professionnels de faire le point sur l’évolution et les problématiques que connait le secteur avicole marocain.

Il ressort de ces débats que si la filière a connu ces dernières années un essor remarquable au niveau de l’élevage, du transport, de la commercialisation, du contrôle sanitaire ou de la consommation, elle continue néanmoins à pâtir des activités informelles largement répandues au niveau de tous les maillons de la chaîne avicole dans le pays.

«C’est une réalité qui doit nous interpeller tous : plus de 92% du poulet produit et 20% de la dinde transitent par des circuits d’abattage non agréés et non contrôlés (grosses tueries, marchés de gros et les souks)» a déploré, le président de l’Association Nationale des Abattoirs Industriels Avicoles (ANAVI), Omar Benayachi.

Malgré l’existence de tout un arsenal juridique et une réglementation aux standards internationaux qui s’est renforcée depuis 2006, le secteur avicole demeure largement dominé par les activités informelles, souvent incontrôlables. Il suffit de rappeler que le nombre des entreprises modernes d’abattage de volailles se compte aujourd’hui sur le bout des doigts alors que les fameuses tueries artisanales dites «Ryachates» pullulent partout dans le pays.

Les gros investissements placés dans des unités modernes de production bien structurées et qui opèrent dans un cadre légal, n’ont pas atténué la prévalence d’une filière informelle qui se dresse encore tel un grand obstacle que les autorités en charge du secteur doivent impérativement surmonter.

Les contrôles que les agents de l’ONSSA effectuent périodiquement sur le terrain, ne suffisent pas éradiquer l’informel dans la filière avicole, à l’instar de ce qui se passe dans l’abattage clandestin pour les viandes rouges. Il incombe de e fait à l’État d’intervenir avec les gros moyens pour assainir les deux secteurs.

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