Des experts allemands font la promotion à Kénitra des vaches Fleckvieh et Braunvieh

Des experts allemands de l’élevage bovin et leurs homologues marocains ont animé ce jeudi à Kénitra, une 1ère journée d’information sur les qualités de deux races bovines allemandes la Fleckvieh et la Braunvieh.

Organisée par l’ambassade d’Allemagne à Rabat, en collaboration avec le Centre de conseil agricole maroco-allemand (CECAMA), cette journée vise à informer les participants sur les spécificités des deux races allemandes, leur potentiel et les conditions d’optimisation de leurs qualités et en même temps encourager les éleveurs marocains à importer ces deux races.

Il s’agit aussi, selon le directeur du Cecama, Klaus Goldnik, de permettre aux éleveurs, aux fédérations interprofessionnelles ainsi qu’aux acteurs de l’élevage bovin au Maroc, de développer et de renforcer leur capacité technique afin de créer un environnement propice à l’élevage des races Fleckvieh et Braunvieh.

Le CECAMA, a-t-il ajouté, entend ainsi aider les fermiers marocains à améliorer davantage les conditions d’hygiène liées à la production du lait.

Ce Centre maroco-allemand assure déjà depuis plus de 5 ans dans la région de Sidi Slimane, des sessions de formation aux éleveurs locaux afin de les aider à améliorer la productivité de leurs élevages, notamment à travers l’intégration de races performantes d’origine allemande.

Les Fleckvieh (Simmental) et Braunvieh (Brune) sont des races élevées particulièrement dans le sud de l’Allemagne, une région caractérisée par un climat rude qui exige une certaine rusticité des vaches et d’une capacité d’adaptation physiologique et comportementale à cet environnement.

A en croire le responsable international à l’association Braunvieh en Allemagne, Christoph Busch, « la demande de ces races a explosé ces dernières années en raison des caractères fonctionnels qui distinguent ces races tels que la fertilité, la longévité, le vêlage et la vitalité des veaux ».

Pour Mohamed Taher Srairi, professeur à l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II de Rabat, cette journée est dédiée à la réflexion sur la possibilité d’importer les races bovines qui peuvent s’adapter aux besoins du marché marocain.

Srairi a souligné que la plus grande part du lait au Maroc provient d’unités d’élevages de petites tailles comptant moins de 5 vaches, et dont les éleveurs manquent souvent de compétence technique ce qui les empêche de produire une grande quantité de lait.

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