De jeunes promoteurs et des coopératives du Souss-Massa se lancent dans l’aquaculture

Deux conventions relatives au développement de projets aquacoles dans la région du Souss-Massa qui ont été approuvées par le Conseil de la région tenue récemment lors de sa session ordinaire, prévoient un appui financier et matériel au profit des jeunes porteurs de projets dans ce domaine, en partenariat avec l’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture (ANDA).

Quatre zones d’une superficie de 4.110 ha, ont été déjà identifiés dans la région, pour l’exercice de l’activité de l’aquaculture notamment la conchyliculture, la pisciculture et l’algoculture.

L’ANDA a en outre, lancé deux appels à manifestation d’intérêt (AMI) qui concernent une offre d’investissement s’étendant sur une superficie de 1.380 ha devant abriter 92 unités de production dédiées à la culture d’algues marines et de coquillages.

A l’issue du processus de sélection des dossiers, 23 projets ont été retenus ouvrant ainsi la voie au développement de l’aquaculture dans cette région.

Ces projets qui exploiteront 60 unités de production réparties sur 900 ha, nécessitent un investissement prévisionnel d’environ 400 millions de dirhams, et devraient produire environ 62.000 tonnes/an de coquillages et d’algues marines, soit 78% des prévisions du plan aquacole estimées à 80.000 tonnes/an. Ces nouveaux projets contribueront à la création de 620 emplois directs dans la région.

Parmi les 23 projets sélectionnés, 3 sont portés par 11 jeunes entrepreneurs de la région du Souss-Massa qui ont décidé d’investir dans le secteur aquacole.

D’autres opportunités sont également réservées aux coopératives locales de pêche artisanale intéressées par l’investissement dans les filières de l’aquaculture.

Ces coopératives auront droit à un programme d’encadrement et d’accompagnement technique pour la concrétisation de leurs projets aquacoles dans les meilleures conditions.

A signaler que la région du Souss-Massa offre d’importants atouts et potentialités permettant de promouvoir un développement durable de l’activité aquacole.

Depuis le démarrage de la mise en œuvre de la stratégie Halieutis, l’ANDA a pu identifier sur plus de 1.700 km du littoral national, de nombreux espaces favorables à l’aquaculture marine dans toutes ses composantes, et dresser la typologie d’une offre aquacole nationale offrant ainsi des opportunités d’investissement viables et crédibles aux potentiels porteurs de projets.

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