Le Japon livrera au Maroc au début de 2021, un navire de recherche océanographique au coût global de 623 millions de Dirhams, dont un prêt de 480 millions de DH du gouvernement japonais.
Une cérémonie de la pose de la quille du futur navire destiné à l’Institut national marocain de recherche halieutique (INRH) a été organisée ce mardi 4 février à Tamano, au Sud de la préfecture d’Okayama, en présence d’une délégation marocaine conduite par la Secrétaire générale du département de la pêche maritime, Zakia Driouich.
Destiné à la recherche multidisciplinaire de l’écosystème marin et aux problématiques du changement climatique, ce navire de 49m pourra embarquer plus de 15 scientifiques avec une autonomie de 30 jours en mer, indique un communiqué de l’INRH.
Après plusieurs années d’études, le navire est entré dans sa phase de construction effective en novembre 2019, pour une mise à l’eau en juin 2020 et une livraison au Maroc début 2021, précise l’Institut.
Le navire océanographie est conçu pour réaliser des campagnes de prospection scientifique multidisciplinaire, dont des évaluations de stocks halieutiques, des mesures océanographiques et de l’environnement marin.
« Doté des équipements scientifiques de pointe, ce navire est destiné à renforcer la capacité d’observation et de surveillance de l’état des écosystèmes marins, à mener des recherches aussi bien au niveau national que régional, et à contribuer aux efforts internationaux de recherche scientifique pour la lutte contre les effets du changement climatique sur les océans », explique la même source.
Le Maroc rappelle le communiqué, a intégré, depuis plus d’une décennie, la durabilité au cœur de sa stratégie sectorielle de la pêche «Halieutis», à travers l’encouragement d’un changement de paradigme en matière de production, pour passer d’un mode quantitatif à un mode qualitatif.
Depuis 2009, le Maroc a renforcé la recherche halieutique et la durabilité de la ressource halieutique en tant qu’axe majeur de la stratégie Halieutis, qui contribue à la mise en œuvre de plans d’aménagement des pêcheries, au contrôle des navires de pêche par VMS (système de surveillance des navires) et à la traçabilité des captures.