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Les unités de transformation industrielle des produits de la mer au Maroc subissent de plein fouet les répercussions négatives de la pandémie du Covid-19 sur leurs activités, suscitant une inquiétude croissante des professionnels et de leur Fédération.
La Fédération nationale des industries de transformation et de valorisation des produits de la pêche au Maroc (FENIP) fait savoir dans un communiqué, que les opérateurs du secteur enregistrent désormais les refus des marchandises exportées dans plusieurs pays, en particulier les principaux clients à l’export notamment en Union européenne (UE).
A cela, s’ajoutent les perturbations à grande échelle des chaînes logistiques et des chaînes d’approvisionnement de matières premières, puisque les bateaux de la pêche côtière sont à l’arrêt depuis 2 semaines, ajoute la FENIP.
La Fédération déplore par ailleurs, «l’augmentation injustifiée» des «prix de vente des boites métalliques fabriquées au Maroc pour la conserve alimentaire.
Cette situation, précise-t-elle, engendre une crise sans précédent dan le secteur et aura des répercussions sociales négatives, notamment sur les tranches fragilisées des travailleurs, à savoir les marins pêcheurs ainsi que les ouvriers et ouvrières de la transformation des produits de la mer qui se comptent par dizaines de milliers.
Pour rappel, le secteur de l’industrie de la pêche assure environ 660.000 emplois directs et indirects, fait vivre quelque 3 millions de personnes, exporte plus de 85% de sa production vers plus de 136 pays et réalise un chiffre d’affaires annuel de 2 milliards de dollars.
Ainsi, pour sauvegarder cet important secteur, la FENIP appelle le gouvernement à prendre les mesures d’urgence adéquates pour éviter une crise économique et sociale aiguë dans ce secteur, à l’échelle régional et national.
La FENIP a soumis au gouvernement une série de recommandations et mis en place cellule de veille pour suivre «en temps réel les répercussions économiques de cette pandémie sur le secteur».
