Les agriculteurs marocains poursuivent de façon normale leurs activités au niveau de la plantation et de la récolte malgré l’état d’urgence sanitaire décrété dans le Royaume pour lutter contre le COVID-19, a assuré ce jeudi 2 mars, le ministère marocain de l’Agriculture dans un communiqué.
Les travaux de production, de conditionnement, de transformation et de distribution des produits agricoles évoluent à une cadence normale, précise le ministère, relevant que les prix de certains produits alimentaires ayant connu des hausses ponctuelles retournent à la normale, tandis que ceux des produits agroalimentaires de grande consommation demeurent stables.
Les assolements mis en place pendant la saison hivernale et en particulier pour les légumes de grande consommation, dont la production est en cours, permettront de couvrir largement les besoins de consommation en ces produits pendant les mois d’avril et mai et durant le mois sacré de Ramadan, ajoute le communiqué.
Les semis des cultures de printemps évoluent normalement et ont atteint fin mars dernier, 50% du programme établi, le reste sera semé pendant le mois d’avril.
Selon les prévisions du ministère, la production attendue des semis de printemps et ceux d’été, devra couvrir largement les besoins de consommation du pays en ces produits pour la période juin-décembre 2020.
L’approvisionnement du Royaume en céréales et légumineuses se déroule dans de bonnes conditions et les mesures prises en collaboration avec les opérateurs du secteur ont permis de sécuriser l’approvisionnement du pays et de répondre aux besoins des consommateurs.
Les importations de céréales et légumineuses ont renforcé les stocks pour une couverture de trois à quatre mois, selon le produit, particulièrement pour le blé, le maïs, l’orge et les légumineuses, assure le département de l’agriculture.
Par ailleurs, le ministère relève que l’état sanitaire du cheptel national est satisfaisant, précisant qu’un suivi de proximité est assuré sur l’ensemble du territoire, par les services provinciaux et préfectoraux de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) en collaboration avec les médecins vétérinaires privés.