Relance de la coopération maroco-nipponne dans la Pêche maritime et l’aquaculture

La coopération entre le Maroc et le Japon dans les secteurs de la pêche maritime et de l’aquaculture était au centre des entretiens qu’a eus la secrétaire d’Etat marocaine chargée de la pêche maritime, Mbarka Bouaida avec des responsables nippons.

La délégation marocaine conduite par Mme Bouaida pour une visite de travail du 6 au 8 février au Japon, comprenait la directrice de l’Agence nationale de développement de l’aquaculture (ANDA), Majida Maarouf, et l’ambassadeur du Maroc à Tokyo, Rachad Bouhlal.

Bouaida et Maarouf voulaient s’informer auprès de plusieurs hauts responsables nippons, sur le savoir-faire des Japonais en aquaculture et en industrie de la pêche en vue d’approfondir la collaboration bilatérale dans ces domaines, indique un communiqué de l’Agence nationale de développement de l’aquaculture.

Durant cette visite, Mme Bouaida s’est également entretenue à ce sujet avec le ministre japonais de l’agriculture, des forêts et de la pêche, Ken Saito.

Malgré le potentiel aquacole du Maroc, estimé à 380.000 tonnes par an,  par l’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture, la filière aquacole nationale n’a produit en 2017 qu’environ 500 tonnes pour une valeur marchande de 21 millions de DH, alors que l’objectif escompté est d’atteindre 200.000 tonnes à l’horizon 2020.

Avec cette production, la valeur des exportations halieutiques marocaine devraient passer de 1,2 à 3,1 milliards de dirhams.

Selon une récente étude réalisée par la Direction des études et des prévisions financières, en partenariat avec l’ANDA, cette production est dominée par deux espèces, huîtres et loup-bar, des produits destinés principalement au marché national pour alimenter la grande distribution et les marchés de l’hôtellerie et de la restauration.

Dans le cadre de son plan d’aménagement aquacole, l’Anda accompagne une vingtaine de projets aquacoles dont la capacité de production dépasse les 3.000 tonnes, en plus d’une écloserie de coquillages d’une capacité de production de 50 millions de naissains d’huîtres et de 10 millions de naissains de palourdes.

Notons que plusieurs incitations ont été mises en place, au niveau de la filière, pour encourager les investisseurs mais vu les contraintes qui persistent au niveau technique, financier et administratif, ces derniers hésitent encore à se lancer dans cette filière prometteuse mais qui se trouve encore à son stade embryonnaire.

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