La 15ème édition du Salon national de l’aviculture «Dawajine 2012» ouvrira ses portes la semaine prochaine à Casablanca. Cette édition intervient dans une conjoncture le moins qu’on puisse dire, morose et incertaine à cause de la montée en flèche des coûts de production dans toutes les filières du secteur. Les aviculteurs affiliés à la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA) éprouvent beaucoup de difficultés à supporter la flambée des prix des matières premières sur le marché international, aggravée par l’absence de toute mesure de soutien public à même de les aider à surmonter cette difficile conjoncture.
La 15ème édition de Dawajine 2012 qui se tient du 27 au 29 novembre, recevra cette année 356 exposants nationaux et étrangers dans les bâtiments du parc des expositions de l’Office des Changes de Casablanca.
Les organisateurs espèrent également accueillir durant les trois jours de cette manifestation annuelle, quelque 15.000 visiteurs.
Le Salon de l’aviculture est devenu une plateforme incontournable pour les professionnels marocains qui y affluent pour découvrir les nouvelles technologies et innovations d’Europe, des États-Unis, d’Afrique et d’Asie, dans les diverses filières de l’aviculture et nouer de nouveaux contacts d’affaires.
Pour les visiteurs marocains et étrangers c’est l’occasion de connaître directement le monde de la volaille à travers les stands d’exposition : accouveurs, éleveurs de dindes et de poulets de chair et d’autres espèces de volatiles, fournisseurs de souches, fabricants d’aliments composés, abattoirs avicoles, laboratoires de produits vétérinaires, les spécialistes des bâtiments d’élevage, de la transformation et d’emballage des viandes de volailles et des œufs, l’outillage et le matériel d’élevage et de transport des poussins et des volatiles adultes etc.
Au Maroc, le secteur avicole, toutes filières confondues, a généré en 2010, un chiffre d’affaires de 23,20 milliards de dirhams pour un investissement estimé à 9,40 milliards de DH, selon les statistiques de la FISA. Le secteur a produit au cours de la même année, quelque 510.000 tonnes de viandes de volailles et 3,7 milliards d’œufs. L’aviculture a assuré la création de 110.000 emplois directs et près de 250.000 emplois indirects dans le commerce et la distribution. C’est un secteur qui se veut dynamique et prometteur, pourvu qu’il bénéficie des mêmes avantages fiscaux et exonérations accordés au secteur de l’élevage de bétail (bovin, ovin, caprin et camélien).