Les produits bio marocains affichent bonne mine à l’export en 2016

La filière Bio au Maroc affiche bonne mine à l’export en 2016, avec un chiffre d’affaires qui avoisine les 136 millions de DH à l’export et des prévisions qui s’annoncent en hausse au début de cette année 2017.

Ces dernières années, relève le quotidien «L’Economiste» dans son édition du mardi 21 juin, le Bio est en train de gagner du terrain aussi bien sur le marché national qu’à l’export. L’engouement de plus en plus croissant pour les produits bio s’explique par les mutations observées dans le comportement du consommateur marocain surtout parmi la classe moyenne, grâce à une prise de conscience de l’intérêt que représente le bio pour la santé de l’homme et pour son bien-être.

Alors qu’il n’existait qu’une dizaine de points de vente il y a encore quelques années, nombreux sont les distributeurs qui commencent à introduire les produits bio sur leurs étals avec une extension remarquable de leur réseau de distribution, ajoute le journal.

Marjane, La Vie Claire ou encore Distribio: nombreux sont, aujourd’hui, les opérateurs qui se positionnent sur cette niche offrant des marges bénéficiaires allant de 15 à 30%, ajoute le journal.

Les professionnels de la filière affectent le plus gros de leur production à l’export. Ainsi près de 6.600 tonnes de produits frais et 3.600 tonnes de produits transformés, soit un total d’environ 10.250 tonnes ont été exportés en 2016 vers des marchés extérieurs, réalisant un chiffre d’affaires de 136,3 millions de DH.

La tendance est à la hausse en ces premiers de l’année 2017, relève le quotidien L’Economiste, une performance qui s’explique par la forte demande extérieure des produits bio ainsi que par les efforts déployés aussi bien par les professionnels que par les autorités en charge du secteur telles que Maroc Export, l’EACCE, etc.

L’Europe constitue le principal marché à l’export pour les opérateurs marocains, étant donné la forte demande sur ce marché et la proximité géographique. Cela n’empêche pas les exportateurs marocains de s’intéresser également aux marchés un peu lointains mais forts rémunérateurs notamment ceux du Moyen-Orient (Emirats arabes unis, Arabie saoudite et autres) et de la Russie.

La filière bio demeure en raison de processus de production relativement coûteux et un peu complexe notamment au niveau de la certification, du cahier des charges du Bio, mais également du bas niveau du rendement à l’hectare en comparaison avec l’agriculture traditionnelle intensive.

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