C’est dans ce contexte que le Conseil de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (CRT-TTA), a récemment approuvé un projet de création d’une unité de traitement des déchets d’huile d’olive dans la province de Ouezzane, dans l’optique d’éviter ou du moins réduire la pollution des cours d’eau de la région par les rejets toxiques.
Le Maroc a enclenché des procédures de lutte contre la pollution liée aux déchets agricoles, en adoptant des stratégies de développement durable qui favorisent le renforcement de la gestion durable des ressources naturelles et l’équilibre de l’écosystème.
Ce projet donnera l’occasion aux producteurs d’huile d’olive, dans la province rurale de Ouezzane, de pouvoir bientôt assurer une meilleure gestion des déchets qu’occasionnent les huileries.
Le producteurs d’huile d’olive de Ouezzane comptent par ailleurs s’inspirer de l’exemple de la région espagnole d’Andalousie, où ces déchets agricoles sont incinérés dans un grand bassin de production d’huile d’olive, pour produire de la chaleur et de l’électricité pour éviter de polluer les cours d’eau et de rentabiliser ces déchets.
Cette unité de traitement qui ouvrira ses portes d’ici 2021, devrait ainsi aboutir à la création de l’usine, a annoncé le Conseil de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (CRT-TTA) qui compte impliquer tous les acteurs de la chaîne de production d’huile d’olive à Ouezzane.
Dans la région de Beni-Mellal, a été signé en mai dernier, un protocole portant sur la mise en place d’une station baptisée «El-Marj» pour le traitement des margines issues des unités de trituration des olives dans la commune de Zaouiat Chikh. Ce projet avait nécessité un investissement global de plus de 6 millions de dirhams.