Le gouvernement gabonais compte créer dans le cadre de la 2ème phase du projet de développement agricole et rural (PADR2), quelques 250 entreprises agricoles pour un coût estimé à 13 milliards de FCFA (19 millions d’euros), cofinancé par l’Etat gabonais et le Fonds international de développement agricole (FIDA).
La 2ème phase de ce projet a été lancée ce mardi 11 août, lors d’une visioconférence, par le ministre gabonais de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche et de l’Alimentation, Biendi Maganga Moussavou, en faveur des provinces de l’Ogooué Ivindo (nord-est) et de la Ngounié (sud) et du Woleu-Ntem (nord) qui a déjà bénéficié de la 1ère phase.
Ce projet, dont la première phase a été initiée en 2016, a pour objectif, la réduction de la pauvreté en milieu rural à travers la diversification et l’augmentation des revenus des populations ciblées et l’amélioration de leurs conditions de vie.
Le PDAR2 couvrira 171 villages et permettra à terme la création de près de 250 entreprises agricoles et environ 2.700 emplois dont l’ancrage contribuera à freiner l’exode rural et à renforcer le système alimentaire, a précisé le ministre gabonais de l’agriculture sur sa page Facebook.
Depuis son lancement en 2016, le projet a bénéficié à plus de 317 villages par le financement de 573 groupements encadrés, et de 793 micro-projets relevant de divers domaines d’activités des filières entre autres, du manioc, la banane et l’arachide, rappelle la même source.
Fortement dépendant de l’extérieur en matière de denrées alimentaires, le Gabon s’emploie ces dernières années à promouvoir le secteur agricole et à encourager les jeunes à s’impliquer dans le secteur, l’objectif étant de réduire à moyen terme, les importations qui s’élèvent à plus d’un milliard d’euros par an, pour assurer à long terme, la sécurité alimentaire du pays.
Selon le ministre Moussavou, cet appui financier permettra de réaliser l’ambition du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba et du gouvernement d’inclure les populations rurales dans la diversification de l’économie et l’accroissement du PIB national.