Maroc-Aquaculture : Des experts américains sollicités pour promouvoir le secteur

Le secteur de l’aquaculture au Maroc qui est en phase de connaître une véritable mue et se cherche une identité. A la date d’aujourd’hui, il demeure le parent pauvre du secteur de la pêche et c’est l’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture (ANDA) qui assume la lourde mission d’en faire un secteur vital et rentable répondant aux normes internationales.
Depuis sa nomination à la direction de l’ANDA, Majida Maarouf  n’a pas cessé avec ses subalternes, de multiplier les contacts et d’explorer les expériences étrangères dans le domaine de l’aquaculture pour s’en inspirer en prévision des futurs projets devant être montés au Maroc.
C’est dans ce cadre que s’inscrit la journée d’étude maroco-américaine sur « la coopération en aquaculture » organisée mercredi 19 septembre à Rabat, à l’initiative de l’Agence et en coordination avec le National oceanic and atmospheric administration (NOAA).
La NOAA est l’autorité gouvernementale américaine chargée des études et recherches sur les océans et l’espace, dotée d’un département (National Marine Fisheries Service) dédié à la recherche et à la conception de stratégies ciblées pour le développement de la pêche et de l’aquaculture.
Sa contribution au lancement des projets aquacoles au Maroc, serait donc d’une grande utilité tant pour la expérience marocaine que pour l’ANDA qui éprouve le grand besoin d’un appui et de conseils techniques pour mener à bout sa mission.
Les experts et responsables marocains et américains conviés à cette rencontre, ont ainsi pu discuter des moyens de raffermir la coopération entre le Maroc et les Etats Unis dans ce domaine. Les débat auxquels ont également pris part le directeur général de l’Institut national de recherche halieutique (INRH), Mostapha Faik et un représentant de l’ambassade des USA à Rabat, Mark Motley, se son articulés notamment, sur les techniques d’élevage d’espèces marines utilisées aux Etats Unis, la préservation de l’écosystème marin et la réduction de l’impact de l’activité aquacole sur l’environnement. Les discutions ont aussi porté sur la modélisation pour le choix des sites aquacoles, les techniques de conchyliculture, la préservation de l’environnement marin, la pisciculture en offshore et l’alimentation des espèces aquacoles.
Les responsables de l’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture qui a aussi pour tâche de drainer les investissements étrangers et d’identifier les niches de financement, ont exposé à leurs interlocuteurs américains les différentes facettes de la coopération dont le royaume a besoin pour donner forme à ses projets aquacoles.

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