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Les armateurs de la pêche côtière s’estiment lésés en matière de fiscalité.
La Confédération nationale de la pêche côtière au Maroc réclame la révision du barème fiscal appliqué au secteur, jugé fortement taxé par aux autres secteurs de l’économie nationale.
Lors de son assemblée générale ordinaire tenue à Mehdia (12 Km au sud de Kenitra) la Confédération a également appelé à la taxation des produits halieutiques après déduction des dépenses communes et à l’application aux produits de la mer, de loi 06.99 relative à la liberté des prix et de la concurrence.
Les armateurs de la pêche côtière réclament aussi une représentation de leur Confédération au sein du Conseil économique et social, en tant que « force économique et sociale ».
La Confédération a tenu à l’issue de son AG ordinaire à laquelle ont pris part les représentants de 35 des 41 associations membres, du ministère de tutelle et des autorités locales, une assemblée extraordinaire pour élire un nouveau bureau présidé par Mohamed Oumloud et l’adoption des rapports moral et financier.
Dans son rapport moral, le secrétaire général de la Confédération, Mohamed Allalou, a énuméré un certain nombre de problèmes dont souffre le secteur.
Il a dénoncé à ce titre, la « destruction » des ressources halieutiques par les grands chalutiers hauturiers, notamment les RSW (Refrigerated Sea Water) et déploré les difficultés qu’engendrent les filets dérivants aux pêcheurs dans la zone nord, l’utilisation de filets prohibés par les grands chalutiers et la multitude des pénalités auxquelles s’exposent les armateurs.
Allalou a par ailleurs, fait état de la grande déception des professionnels de la pêche côtière à l’endroit du projet « Ibhar », tout en reprochant à l’Office national de la Pêche (ONP), sa mauvaise gestion du segment de la commercialisation des produits de mer et les prises de décisions à titre unilatéral en l’absence de toute concertation avec les professionnels.
