La 2ème édition des «Journées portes ouvertes» sur l’élevage équin ont débuté le vendredi 5 janvier au Haras de Bouznika et devraient s’étaler jusqu’au 4 février prochain, pour intéresser plusieurs grandes villes du royaume.
Suite au succès qu’a connu la première édition des Journées portes ouvertes auxquelles pont participé plus de 1.000 éleveurs et propriétaires de chevaux à travers tout le Royaume, la Société royale d’encouragement du cheval (SOREC) organise la 2ème édition de cette manifestation qui prend désormais l’allure d’un rendez-vous national traditionnel pour les intervenants de la filière équine.
Ces journées destinées à la sensibilisation des éleveurs et à la promotion des bonnes pratiques de l’élevage, auront lieu dans les cinq Haras nationaux du Royaume: Bouznika: 5 janvier, Meknès : 8 janvier, Oujda: 16 janvier, Marrakech : 29 janvier et El Jadida 4 février.
L’objectif de cette nouvelle édition est de transmettre aux éleveurs les orientations et conseils à suivre en matière de reproduction équine et de les informer sur les services mis à leur disposition.
Les Journées portes ouvertes visent également à sensibiliser les éleveurs aux aspects et techniques concernant la santé, le bien-être et l’alimentation du cheval.
L’organisation de cet événement vient renforcer les missions de la SOREC en termes d’encadrement de l’élevage et d’amélioration des races chevalines nationales. Un programme varié est prévu : une plénière animée par des experts et des professeurs vétérinaires, des tables rondes pour informer et participer à surmonter les défis de la filière équine, ainsi que des expositions et démonstrations des différents métiers des Haras nationaux.
La part de la filière équine dans le PIB national qui est déjà importante, devrait doubler d’ici 2020 pour atteindre, selon le ministère de l’agriculture et de la pêche maritime, 7 milliards de DH dans le cadre de la stratégie nationale consacrée à ce secteur.
Des contrats-programmes confiés à la Société royale de l’encouragement du cheval, devaient être signés fin 2012 avec les associations professionnelles de la filière pour une durée de 5 ans (2013-2018), et ce, dans le cadre de cette stratégie, dont les principaux textes de loi sont en cours de déploiement sur le terrain.
Pour rappel, la stratégie nationale retenue pour la promotion de l’élevage équin à l’horizon de 2020, a pour but axial, l’élaboration de programmes dédiés au développement de la filière équine, toutes races confondues.
Pour le secrétaire général adjoint de l’Association du salon du cheval d’El Jadida, Mohamed El Kohen, ladite stratégie a permis la mise en place d’un programme spécifique à la race barbe destiné au recensement et à la mise en place d’un inventaire des chevaux sur le plan national et ce, suivant un modèle couvrant les éléments de description de chaque segments. Elle devrait également contribuer à l’émergence d’une nouvelle culture équestre nationale digne de ce patrimoine ancestral.
Le cheval et la tradition équestre au Maroc représentent donc une longue histoire à préserver et à faire revivre aux générations montantes particulièrement à travers ce genre de manifestations.
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