Maroc-Arganier : L’ADZOA étudie la création de 11 unités de collecte de l’argan

L’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA) planche actuellement sur la mise en place de 11 unités de collecte et de conditionnement de l’argan au niveau de huit provinces relevant de l’aire géographique de la réserve de biosphère de l’arganeraie (RBA).

Cette réserve, la première du genre et l’unique au Maroc, a été créée en 1998 et couvre les provinces d’Essaouira, Agadir Ida Outanane, Inzegane Aït Melloul, Taroudant, Chtouka Aït Baha, Tiznit, Sidi Ifni et Guelmim.

L’ANDZOA vient de lancer en effet, un appel d’offres pour définir la faisabilité technique, organisationnelle, institutionnelle, économique, financière et environnementale des futures unités de collecte et des centres de collecte locaux du fruit de l’arganier «Afyach» et leurs impacts sur l’environnement et les conditions de vie des populations bénéficiaires particulièrement la gente féminine regroupée dans des coopératives locales.

L’ANDOZA ambitionne aussi à travers ce projet, d’assurer la qualité et la traçabilité des produits de l’arganier, une répartition juste et efficiente de la valeur ajoutée entre les segments de la filière, et une bonne maîtrise des flux de la matière première.

Ce projet a également pour objectif de réduire la pression sur l’arganeraie et d’améliorer les sources de revenus des cultivateurs et commerçants de l’argan et des produits transformés destinés au marché local et à l’export.

Selon l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier ces nouvelles unités devraient contribuer à la séquestration du carbone et à lutter contre les aléas du changement climatique dans la région.

Pour sa faisabilité, l’étude devra entre autres cartographier les périmètres de production du fruit de l’arganier et élaborer une base de données sur la production et les rendements par périmètre et ses tendances sur les 5 prochaines années.

Le projet de développement de l’arganiculture dans l’environnement dégradé (Dared) qui est financé par le Fonds vert pour le climat (GCF), consiste globalement à intégrer la composante des changements climatiques dans le processus de mise en œuvre de toute intervention de développement dans les camps de l’arganier.

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