Le Maroc est parmi les premiers bénéficiaire du projet «Nexus de la sécurité de l’eau en Afrique du Nord» que le Royaume-Uni vient de lancer en matière d’accès à de nouvelles données climatiques pour la gestion de l’eau et de l’agriculture
De nouvelles données et cartes sur le changement climatique pour améliorer la gestion de l’eau et de l’agriculture au Maroc ont été lancées ce mercredi 4 février, dans le cadre du projet «Nexus de la sécurité de l’eau en Afrique du Nord» qui est financé par le Royaume-Uni, indique le Centre pour l’intégration en Méditerranée dans un communiqué.
Lancées lors d’un atelier virtuel avec les principales parties prenantes marocaines, ces nouvelles données élargissent la base de connaissances dont disposent les institutions et les décideurs marocains pour planifier un avenir plus résilient, en matière de gestion de l’eau et de l’agriculture, précise la même source.
Les séries de données élaborées en consultation avec les principales agences gouvernementales marocaines fournissent un ensemble de projections climatiques nationales pour la température, les précipitations et plusieurs indices météorologiques extrêmes, explique le Centre pour l’intégration en Méditerranée.
Les indicateurs utilisés dans les données, a-t-il ajouté, ont été identifiés par lesdites agences comme étant essentiels à leurs opérations et la haute résolution des cartes rend les données particulièrement précises et pertinentes.
L’ambassadeur de Grande-Bretagne au Maroc, Simon Martin, cité par le communiqué, estime que «la pénurie d’eau constitue une menace réelle pour la stabilité et le développement durable au Maroc».
Le déficit hydrique, la faible pluviométrie et les changements climatiques deviendront en effet, selon les avis de nombreux spécialistes, plus prévisibles et plus ressentis dans le Royaume, durant les années à venir ce qui affectera sensiblement son agriculture et sa sécurité alimentaire.