Des cas de grippe aviaire ont été diagnostiqués dans des élevages de volaille au Mali, a annoncé lundi 26 avril dans un communiqué, le ministère malien de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.
C’est la Direction des services vétérinaires et du Laboratoire central vétérinaire (LCV) de Bamako qui a signalé une forte mortalité de la volaille dans des exportations agricoles périurbaines de Kati, Sikasso, et dans le District de Bamako.
Face à cette situation, le gouvernement malien a annoncé plusieurs mesures, dont la mise en quarantaine des élevages concernés et la désinfection des locaux et des matériels d’élevage en plus de la destruction des cadavres, par incinération et enfouissement ainsi que le suivi sanitaire des élevages suspects.
Les autorités ont aussi pris plusieurs mesures pour contrôler la propagation du virus, dont « un vide sanitaire d’au moins deux mois » avant l’introduction de nouveaux sujets.
Le ministère a de plus annoncé la mise en œuvre d’un plan d’urgence pour faire face à la découverte du virus de la grippe aviaire dans le pays, exhortant les professionnels de la filière à « signaler toute mortalité » aux services vétérinaires les plus proches ou aux autorités administratives et politiques de leur ressort.
Enfin, le gouvernement a tenu à rassurer la population que des mesures étaient en cours pour et « contenir » la maladie et protéger la filière avicole.
Tout en rassurant que “la situation est sous contrôle”, le directeur national adjoint des services vétérinaires, la souche découverte au Mali est de type H5N1, précisant que la maladie a déjà tué 30.000 volailles.
Les services vétérinaires précisent cependant que la source d’introduction de la maladie n’est pas connue même si des foyers ont été signalés au Sénégal voisin, en janvier dernier.