L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a tenu ce mardi 14 novembre, à son siège à Rome, le Forum mondial sur l’alimentation animale et les régulateurs des aliments pour animaux.
Les débats de cette rencontre se focalisent sur les défis liés à l’alimentation animale, un secteur qui génère plus de 400 milliards de dollars de chiffre d’affaires annuel et produit plus d’un milliard de tonnes d’aliments par an, pour le bétail.
Intervenant à l’ouverture des travaux, le Directeur général de la FAO, Qu Dongyu a souligné la nécessité d’adopter une approche efficace, inclusive, résiliente et durable pour garantir la disponibilité, l’accessibilité, la qualité et la sécurité des aliments pour animaux, appelant à la multiplication des actions en matière de gestion, de restauration des prairies et de production de fourrages et d’ingrédients alimentaires.
Alors que les chaînes de valeur des aliments pour le bétail varient énormément à travers la planète, « il est crucial que les petits et moyens agriculteurs, qui constituent la plupart des éleveurs de bétail dans le monde, bénéficient de solutions alimentaires rentables et fondées sur la science », a-t-il poursuivi.
Le Forum est meublé de plusieurs séances de travail animées par des dirigeants de groupes professionnels mondiaux ainsi que des personnalités politiques et des experts provenant de plusieurs pays, dont le Maroc.
La délégation marocaine prenant part aux débats de cette manifestation scientifique mondiale, est composée du représentant permanent adjoint du Royaume auprès des organisations onusiennes à Rome, Abdellah Larhmaid et de l’inspecteur vétérinaire de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), Redouane Taib.
Deux jours durant, le Forum offre une plateforme mondiale de discussion ‘’inclusive’’ qui accueille des autorités nationales et régionales compétentes en matière de réglementation des aliments pour animaux d’élevage, des cadres de la FAO, des opérateurs du secteur privé, des chercheurs, des représentants des agences de développement, des institutions financières et de la société civile.
Les études de cas qui seront présentées permettront, en outre, d’’’explorer des innovations et des stratégies de pointe pour améliorer la production d’aliments pour animaux de haute qualité, sûrs et respectueux de l’environnement’’.
Selon l’organisation onusienne, les aliments pour animaux représentent généralement entre 60 et 80% des coûts de production animale. À l’échelle mondiale, la production ou la vente commerciale d’aliments pour animaux d’élevage a lieu dans plus de 130 pays alors qu’environ 8.000 usines produisent plus de 600 millions de tonnes d’aliments pour animaux par an.