Greenpeace met en avant les risques d’extinction du thon

Greenpeace lance une nouvelle mise en garde contre les risques de déclins des stocks de poissons et d’extinction de certaines espèces du thon. L’organisation non gouvernementale qui lutte pour la protection de l’environnement, a profité de la réunion à Bangkok des grands opérateurs de l’industrie du Thon pour les prévenir contre leurs activités qui représentent une sérieuse menace pour certaines espèces de ce poisson.
Le thon rouge, très prisé pour les amateurs des sushi nippons, est l’une des espèces les plus menacées. Un thon rouge de 269 kilos avait été adjugé en janvier dernier au prix record de 565.000 euros, lors de la première vente aux enchères de l’année au marché aux poissons de Tsukiji à Tokyo, le plus grand du monde.
Greenpeace exige entre autres, l’arrêt immédiat des méthodes de pêche non sélectives qui capturent accidentellement tortues, dauphins ou requins.
Elle a en outre invité les industriels de la filière se conformer aux règles d’une pêche durable et à éviter à tout prix, le recours aux méthodes « destructrices ». L’organisation de protection de l’environnement a plaidé aussi pour une interdiction des dispositifs qui attirent les poissons vers des sortes de filets géants, capturant au passage 10% d’espèces autres que le thon.
Pour Greenpeace, il s’agit également de réduire le surplus de bateaux de pêches actuellement en activité afin de tenter de freiner le déclin des stocks et de permettre la reproduction des espèces marines. Grâce à ces mesures et à une protection adéquate, estime l’ONG, les populations de thon pourraient rebondir.
Les opérateurs des filières de l’industrie du thon, des bateaux-usines aux supermarchés, assurent de leur côté, avoir conscience du problème de la réduction des stocks et respecter les quotas limitant les prises aux poissons arrivés à maturité et dans des eaux où les populations sont abondantes.
Mais les militants de Greenpeace sont convaincus les pêcheurs et industriels du Thon, les japonais en tête de liste, ne respectent pas les règlements et les normes internationales en vigueur, leur unique soucis est avant tout de réaliser le maximum de gain quitte à recourir à des moyens illicites et prohibés. Malgré ses incessantes mises en garde et les multiples interventions de ses militants sur terre et en mer, Greenpeace peine toujours à faire appliquer la loi pour une exploitation rationnelle et mesurée de la faune et de la flore. Donc la bataille des défenseurs de l’environnement continuera tant qu’il existera des hors-la-loi.

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