Le Maroc a été classé en 2020, en 3ème position mondiale en termes de performance climatique, révèle un rapport publié ce lundi 7 décembre, par les ONG «Germanwatch», l’Institut allemand «New Climate Institute» et le Réseau international «Climate Action Network», à l’occasion de la célébration ce 12 décembre, de l’Accord de Paris sur le climat.
Le Maroc arrive juste derrière la Suède et le Danemark dans l’Indice de performance climatique (IPC) 2020, indique mardi un communiqué du Département marocain de l’Environnement, précisant que le Royaume s’est adjugé un score de performance générale de 70,63 points, contre 75,77 pour la Suède et 71,14 pour le Danemark.
L’IPC 2020, qui juge les performances de 57 pays sélectionnés et l’UE, est basé sur la conception méthodologique introduite en 2017 qui couvre toutes les émissions de gaz à effet de serre (GES) et évalue les objectifs à l’horizon 2030, ainsi que la compatibilité avec une trajectoire qui maintienne le réchauffement global bien au-dessous de 2°C des niveaux actuels.
Selon le rapport, le Maroc projette d’atteindre 42% en 2020 et 52% d’ici 2030, dans la production électrique à partir d’énergies renouvelables.
Afin d’évaluer les flux financiers destinés aux projets environnementaux, le Maroc s’est doté d’un panorama de la finance verte. Fruit d’une collaboration entre la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG) et l’Agence française de développement (AFD), cet outil rendu public en novembre dernier, révèle qu’entre 2011 et 2018, les investissements au profit de projets climatiques ont totalisé 111,5 milliards de DH (environ 11 millions d’Euros), dont 80% sont affectés à la production d’énergies renouvelables, au transport et à l’adaptation de l’agriculture au changement climatique.
Cependant, le Royaume devra mobiliser chaque année 60 milliards de DH supplémentaires. Ce gap a été calculé à partir des besoins du Royaume pour réaliser sa Contribution Nationale Déterminée, les NDC dans le jargon onusien, de limitation des émissions de gaz à effet de serre.