Adoption d’une nouvelle stratégie mondiale pour combattre la fièvre aphteuse

Une nouvelle Stratégie mondiale vient d’être adoptée pour améliorer les moyens de lutte contre la fièvre aphteuse qui occasionne  épisodiquement d’importantes pertes de bétails dans de nombreux pays. La nouvelle stratégie approuvée par l’organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’agriculture (FAO) vise également à perfectionner la riposte des pays face à de nombreuses autres maladies.
Cette stratégie a été approuvée le 19 juin dernier, par les représentants de plus de 100 pays et bailleurs de fonds internationaux à l’occasion de la conférence mondiale sur la lutte contre la fièvre aphteuse organisée à Bangkok par la FAO et l’OIE (organisation mondiale de la santé animale).
Des recommandations ont été émises à l’intention des pays concernés, les appelant à prendre des mesures précoces pour empêcher la maladie de se propager à d’autres élevages et communautés voisines ou aux pays limitrophes.
Les deux organisations onusiennes basées à Rome insistent dans leurs recommandations, sur la nécessité d’améliorer les services vétérinaires nationaux pour les harmoniser avec les normes de qualité de l’OIE.
Il est aussi question de la création dans les pays en développement, de banques de vaccins régionales (ex. banque de vaccins de l’OIE pour l’Asie du Sud-Est, Commission FAO de production et de santé animales pour l’Asie, etc.) et de centres de contrôle de qualité.
La FAO et l’OIE recommandent également la mise en place de systèmes de surveillance efficients, l’amélioration des capacités des laboratoires, du contrôle de qualité des vaccins et la maitrise des déplacements des animaux.
Selon la FAO, les pays en développement qui manquent d’infrastructures adaptées à la lutte contre ces fléaux, sont souvent les plus durement frappés par la fièvre aphteuse, une maladie virale extrêmement contagieuse qui touche plusieurs catégories d’animaux -bovins, ovins, caprins, porcins et autres ruminants, ainsi qu’un certain nombre d’espèces sauvages- et inflige de lourdes pertes de revenus aux petits éleveurs de bétails. Ses effets se transmettent jusqu’aux consommateurs qui sont confrontés à des hausses des prix du lait, de la viande et d’autres denrées alimentaires.
Les pertes mondiales consécutives aux passages de la fièvre aphteuse, s’élèvent chaque année selon la FAO, à près de 5 milliards de dollars.

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